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Le 22 juillet, nous célébrons la mémoire de la Sainte Myrophore et
Égale-aux-Apôtres MARIE MADELEINE
Magdala (ou Magada ou Dalmanoutha), petit village de pêcheurs situé sur
la rive occidentale du lac de Gennésareth, à cinq kilomètres de la ville
de Tibériade, était la patrie de Sainte Marie Madeleine. Vierge
fortunée, elle vécut dans la crainte de Dieu et l'observation de Ses
commandements, jusqu'au jour où elle se trouva possédée de sept démons
(cf. Marc 16:9; Luc 8:2) 1. Affligée et ne pouvant trouver aucun répit,
elle apprit que Jésus-Christ était parvenu dans la contrée, après avoir
traversé la Samarie, et qu'Il attirait de grandes foules à Sa suite, par
Ses miracles et Son enseignement céleste. Pleine d'espoir, elle courut
vers Lui et, ayant assisté au miracle de la multiplication des pains et
des poissons, en nombre suffisant pour nourrir plus de quatre mille
hommes (Mat. 15:30-39), elle alla se jeter aux pieds du Sauveur et lui
demanda de la guider sur la voie de la vie éternelle.
Ayant été délivrée de cette épreuve, elle renonça à ses biens et à tout
attachement au monde pour suivre Jésus dans tous ses périples, avec les
Apôtres, la Mère de Dieu et d'autres pieuses femmes qui s'étaient mises
à son service après avoir été guéries par lui de diverses maladies:
Marie, mère de Jacques le petit et de Joset; Marie de Clopas; Jeanne,
femme de Chouza; Suzanne, et Salomé, mère des fils de Zébédée.
Lorsqu'Il eut rempli Son ministère en Galilée, le Seigneur Se dirigea
vers Jérusalem, malgré les avertissements de ses proches. Marie
Madeleine le suivit sans hésitation, et se lia d'amitié avec Marthe et
Marie de Béthanie. Alors que le Seigneur venait de délivrer un possédé
qui était muet, et affirmait qu'Il chassait les démons par l'Esprit de
Dieu, une voix s'éleva de la foule et s'écria: « Heureuses les
entrailles qui T'ont porté, et les seins qui T'ont allaité! » (Luc
11:27). Cette voix, suppose-t-on, était celle de Marie Madeleine. Elle
était présente également lors de la résurrection de Lazare, et fut alors
confirmée dans sa foi au Fils de Dieu. Tandis que les autres disciples
avaient abandonné le Maître au moment de Son arrestation, elle le suivit
jusque dans la cour du grand prêtre puis au tribunal de Pilate, elle
assista à Son procès inique, à Sa Passion et se tint auprès de la Croix,
en compagnie de la Mère de Dieu et de Saint Jean le Théologien (Jean
19:25).
Tout étant accompli et le sang du Sauveur ayant coulé de Son côté pour
purifier la terre, Marie, surmontant la douleur, prit l'initiative de
Son ensevelissement. Sachant que le noble conseiller, Joseph dArimathie
(cf. 31 juil.), avait fait creuser près de là un tombeau neuf dans le
roc, elle alla le trouver et le convainquit de céder ce sépulcre pour
ensevelir le Crucifié. Encouragé par la foi résolue de cette femme,
Joseph obtint l'autorisation de Pilate et, prenant avec lui Nicodème, le
membre du Sanhédrin qui était disciple secret de Jésus, il descendit Le
Corps de la Croix et le déposa dans un linceul pour le mettre au
tombeau. Marie Madeleine ainsi que la Mère de Dieu assistaient à la
scène et elles élevèrent alors une hymne funèbre, accompagnée de larmes,
dans lesquelles brillait cependant l'espoir de la Résurrection (2). Une
fois le tombeau fermé par une grosse pierre qu'on avait roulée à
l'entrée, Joseph et Nicodème se retirèrent; mais les deux Saintes femmes
restèrent assises, en pleurs en face du tombeau, jusque tard dans la
nuit. En quittant l'endroit, elles décidèrent, sitôt le repos du sabbat
expiré, de revenir au tombeau avec des aromates, pour embaumer une fois
encore le corps du Sauveur (Marc 16:1).
Ayant donc observé le repos légal, au chant du coq, alors que le premier
jour de la semaine commençait à peine à poindre, Marie Madeleine et
l'"autre Marie"(3) vinrent au sépulcre. Un Ange resplendissant leur
apparut, accompagné d'un tremblement de terre, et leur annonça que Jésus
ne se trouvait plus à l'intérieur, mais qu'Il était ressuscité (Mat.
28:1). Toutes troublées, elles ne prirent pas même le temps de regarder
dans le tombeau et coururent porter la nouvelle aux Apôtres. Le Seigneur
ressuscité leur apparut en chemin et les salua en disant: «
Réjouissez-vous! » Il convenait en effet qu'Il annonçât à une femme la
délivrance de notre nature, déchue et condamnée à la souffrance à la
suite de la faute d'Eve.
En entendant leur récit, les Apôtres crurent qu'elles déliraient.
Pierre, cependant, courut jusqu'au sépulcre et, se penchant, vit que
seules les bandelettes s'y trouvaient, et il se retira tout perplexe. Le
jour s'étant levé, Marie Madeleine se rendit pour la seconde fois sur
les lieux, afin de vérifier si elle n'avait pas été victime d'une
hallucination. Constatant que le tombeau était effectivement vide, elle
alla l'annoncer derechef à Pierre et Jean, qui se rendirent en courant
sur les lieux. Une fois les deux disciples repartis, elle resta seule
près du tombeau, se demandant qui avait bien pu enlever le corps (Jean
20:11). Deux Anges vêtus de blancs apparurent alors à l'emplacement de
la tête et des pieds du Seigneur, et lui demandèrent pourquoi elle
pleurait. Comme elle leur répondait, les Anges se levèrent soudain, avec
respect. Marie se retourna et vit Jésus qui lui posa la même question.
Le prenant pour le jardinier, elle demanda si c'était Lui qui avait
enlevé le corps. Mais dès que Jésus l'eut appelée par son nom: "Marie",
reconnaissant la voix de son bien-aimé Seigneur, elle s'écria: "Rabbouni
(Maître)!" et voulut se jeter à Ses pieds pour les baiser. Désirant
l'attirer à une compréhension plus élevée de l'état dans lequel se
trouvait Son corps après la Résurrection, Jésus lui dit: « Ne me touche
pas, car Je ne suis pas encore monté vers le Père! » Et Il l'envoya
annoncer à Ses "frères" ce qu'elle avait vu.
Devenue pour la troisième fois "apôtre des Apôtres", Marie Madeleine
resta avec les disciples et la Mère de Dieu, partageant leur joie. Elle
était probablement présente au Mont des Oliviers, lors de l'Ascension,
tout comme dans la chambre haute, le jour de la Pentecôte, quand le
Saint-Esprit descendit sous forme de langues de feu (Actes 2).
On raconte que la Sainte quitta ensuite Jérusalem, pour se rendre à Rome
et y demander justice à l'empereur Tibère de la condamnation inique
prononcée par Pilate(4). Se présentant devant l'empereur avec un oeuf en
main, elle lui déclara qu'après avoir souffert la Passion, le Christ
était ressuscité, apportant à tous les hommes la promesse de la
résurrection; et l'oeuf se teignit alors en rouge(5). Le souverain
écouta sa requête et convoqua Pilate, ainsi que les grands prêtres Anne
et Caïphe. Caïphe mourut en route, en Crète; quant à Anne, il fut
supplicié en étant enfermé dans une peau de buffle. Pilate, s'étant
présenté au tribunal de l'empereur, essaya de se justifier en avançant
les pressions exercées par les Juifs et le risque de rébellion contre
l'autorité romaine. Mais César resta insensible à son apologie et le fit
jeter en prison. On rapporte que, poursuivant un cerf au cours d'une
partie de chasse, organisée non loin de la prison par des amis de
Pilate, l'empereur décocha une flèche qui alla frapper Pilate en plein
coeur.
De retour à Jérusalem, Marie Madeleine suivit l'enseignement de Saint
Pierre. Quatre ans s'étant écoulés depuis la Résurrection, et les
Apôtres s'étant dispersés dans diverses régions du monde, elle se
joignit à Saint Maxime, l'un des Soixante-Dix Disciples, pour aller
prêcher la Bonne Nouvelle. Ils furent bientôt arrêtés par les Juifs et
abandonnés, avec d'autres Chrétiens, en pleine mer, sans nourriture,
dans un bateau dépourvu de voile et de rames. L'embarcation fut
cependant guidée par le Christ, le Pilote de notre Salut, jusqu'à
Marseille, en Gaule(6) . Ayant débarqué sains et saufs, les Saints
Apôtres eurent à subir la faim, la soif et le mépris des habitants de
l'endroit, païens forcenés qui ne leur procuraient aucun secours. Un
jour que ces derniers s'étaient réunis pour un de leurs sacrifices
impies, Sainte Marie Madeleine se mêla courageusement à l'assemblée et
les exhorta à reconnaître le seul Dieu, Créateur du ciel et de la terre.
Émerveillés par son assurance et par l'éclat de son visage, les païens
prêtèrent attention à ses paroles. Elle réitéra son discours devant le
gouverneur romain de la province, Hypatios, qui était venu en compagnie
de son épouse apporter une offrande aux idoles, afin d'obtenir une
progéniture. D'abord réticent, Hypatios, à la suite de trois apparitions
de la Sainte, accueillit Marie et ses compagnons en son palais et
demanda à être instruit de leur doctrine. Grâce à l'intercession de
Marie, il obtint un enfant, mais sa femme mourut en le mettant au monde.
Après un court séjour à Rome, Hypatios entreprit un pèlerinage à
Jérusalem; mais changeant soudain d'avis, il décida de retourner à
l'endroit où il avait enseveli son épouse et l'enfant. Quelle ne fut pas
sa stupeur de les retrouver vivants et d'apprendre qu'ils avaient
survécu grâce aux prières et aux soins de Sainte Marie Madeleine!
Rendant grâces à Dieu, le magistrat et toute sa maison se firent alors
baptiser et devinrent de fervents proclamateurs de la Vérité.
Quittant la Gaule, Sainte Marie Madeleine continua ses périples
missionnaires en Égypte, Phénicie, Syrie, Pamphylie et autres lieux,
répandant partout la bonne odeur du Christ. Elle passa quelque temps à
Jérusalem, puis partit pour Éphèse, où elle retrouva Saint Jean le
Théologien, partageant ses épreuves et jouissant de ses enseignements
inspirés.
Ayant rempli la mission que le Seigneur lui avait confiée, elle remit là
son âme à Dieu, après une brève maladie, et fut ensevelie à l'entrée de
la grotte, où s'endormirent ensuite les Sept Enfants (cf. 4 août). De
nombreux miracles se produisirent en cet endroit, jusqu'au jour où,
presque dix siècles plus tard (899), le pieux empereur Léon VI le Sage
ordonna de transférer les reliques de la Sainte Égale-aux-Apôtres à
Constantinople (cf. 4 mai.). Il les reçut avec une grande dévotion, en
présence de tout le peuple, et les portant sur ses épaules, aidé de son
frère Alexandre, il alla les déposer dans la partie gauche du sanctuaire
du monastère de Saint Lazare, qu'il avait fondé.
Survivant aux péripéties de l'histoire, la main gauche de la Sainte
Myrophore, qui exhale un suave parfum, est aujourd'hui vénérée au
Monastère athonite de Simonos Pétra, qui honore Sainte Marie Madeleine
comme sa seconde fondatrice.
1). La Tradition occidentale, depuis St Grégoire le Grand, a assimilé
Marie Madeleine à la pécheresse repentante venue oindre les pieds de
Jésus (Luc 7:36-38), et même à Marie soeur de Lazare. Mais rien dans
l'Évangile ne porte à faire cette identification, rejetée par la plupart
des Pères orientaux. En effet, la possession ne suppose en aucun cas une
vie débauchée. St Syméon Métaphraste interprète de manière allégorique
les "sept démons" comme les sept passions qui font obstacle à la vertu;
toutefois il n'est pas suivi par d'autres Pères.
2). Cette thrène est le thème de l'Office des matines du Grand Samedi.
3). D'après St Romanos le Mélode et St Grégoire Palamas l'"autre Marie"
ne pouvait être que la Mère de Dieu, car il convenait qu'elle fût la
première à contempler la Résurrection de son Fils. Mais, pour la plupart
des Pères, ce fut Marie Madeleine qui vit la première le Seigneur,
conformément aux paroles de l'Évangile (Marc 16:9), l'"autre Marie"
étant Marie, mère de Jacques. Les écrivains ecclésiastiques ont essayé
de concilier de diverses manières les récits divergents des Evangiles
concernant la ou les visites des Saintes Myrophores au tombeau. Nous
résumons ici la version de Nicéphore Calliste Xanthopoulos (XIVe s.).
4). Ce récit de la vengeance contre Pilate et de sa mort n'est rapporté
que par St Syméon Métaphraste, probablement sous l'influence de
l'Évangile apocryphe de Nicodème (Actes de Pilate, Ves.), qui met en
scène Ste Véronique. En 36, Pilate fut déposé de sa charge et renvoyé à
Rome pour répondre de sa mauvaise administration, pendant laquelle
avaient abondé provocations, violences et exécutions arbitraires. Selon
Eusèbe de Césarée, il se serait suicidé (Hist. ecclés. II, 7), ou fut
peut-être exécuté. Diverses traditions apocryphes ont tenté de
réhabiliter Pilate, supposant même qu'il se serait converti, et
reportent toute la responsabilité de la Passion sur les Juifs.
5). Cette tradition populaire rend compte de la coutume des oeufs de
Pâques, répandue dans tout le monde chrétien.
6). Ce récit de la mission de Ste Marie Madeleine en Gaule, rapporté par
St Syméon Métaphraste, fait écho, en quelque manière, aux diverses
traditions répandues en France, concernant le culte de la Sainte. La
tradition du transfert de Reliques de Marie Madeleine à l'abbaye de
Vézelay, en Bourgogne, semble la plus ancienne et fut à l'origine d'un
fameux pèlerinage. Selon certains, ces Reliques venaient de Provence,
selon d'autres de Palestine. À partir du XIIe s. on commença à vénérer à
la Sainte-Baume, à une cinquantaine de km de Marseille, une caverne où
la Sainte aurait mené la vie ascétique pendant trente ans.
Parallèlement, un pèlerinage se développa au village de Saint-Maximin, à
une vingtaine de km de là, où l'on avait découvert dans une crypte un
sarcophage de la Sainte Myrophore. On vénéra dès lors en Provence Ste
Marie Madeleine et ses compagnons: St Maximin, premier Evêque d'Aix, St
Sidoine, SteMarcelle et deux autres enfants. Notons qu'on vénère
également aux Saintes-Maries de la Mer, en Camargue, les Saintes
Myrophores Marie, mère de Jacques, et Marie Salomé, qui auraient
accompagné Ste Marie Madeleine dans sa mission.
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Un être
humain né en France, a fortiori baptisé (dans le contexte de l'Eglise
romaine ou protestant,
peu importe), ne "se convertit" pas à l'Orthodoxie : il y revient. Il
n'"entre" pas dans
l'Eglise orthodoxe : il y retourne. Car l'Eglise orthodoxe fut notre
seule et unique Eglise catholique
pendant mille ans, et elle est notre Mère-Eglise.
Il s'agit
donc, de l'Eglise à vous : de restitution de la foi. Et, de vous à
l'Eglise : de réintégration.
Mais on ne
revient pas à l'Eglise orthodoxe n'importe comment.
Où que vous
alliez, sachez où vous mettez les pieds. Nous supposons qu'il ne vous
est jamais arrivé d'aller dans une gare et d'y demander un billet sans
pouvoir préciser, à l'employé du guichet,
pour quel train, autrement dit pour quelle destination vous demandez
l'achat de ce billet ? Eh
bien, rejoindre l'Orthodoxie sans commencer par l'étude doctrinale, ce
serait un peu ça...
Mais il y
aurait encore pire. Invité à déjeuner chez des amis, et leur apportant
une belle tarte pour le
dessert,
vous viendrait-il à l'idée d'offrir un gâteau empoisonné ? Eh bien,
s'introduire comme "fidèle"
dans l'Eglise orthodoxe en gardant dans le cœur des pensées hérétiques,
ce serait un peu ça...
Quelles que
soient vos idées au moment où vous venez, sachez une fois pour toutes
que vous valez
infiniment plus, infiniment mieux que ces idées. Le monde postmoderne,
ce XXème siècle
finissant, est un monde hyper-psychique, asphyxiant pour l'esprit et
pour le cœur, dispensateur
d'asphyxie : rationalisme, progressisme, freudo-marxisme,
faux-ésotérisme, etc.
Vivre, c'est
choisir. Revenir à l'Orthodoxie, c'est avoir choisi la Vérité. Ce choix
fait, on ne recule
plus.
"La Vérité",
disait le saint évêque Irénée de Lyon (IIème siècle), "La
Vérité rajeunit le vase qui
la
contient".
Notez bien que ce n'est pas le vase qui rajeunit la Vérité, mais tout le
contraire : la Vérité
rajeunit son contenant, autrement dit le vase.
Quant aux
réalités spirituelles, le monde postmoderne ne sait rien, car il a tout
perdu ; sa vieillesse vient de là
et, souventes fois, nos frères chrétiens hétérodoxes se trompent en
prenant cette vieillesse pour de la
jeunesse et en essayant de convertir l'Eglise au monde.
Avec son
dogme immuable, sa liturgie qui n'est jamais "démodée", sa tradition
vivante qui dépasse
toute philosophie, l'Eglise de Dieu, catholique orthodoxe est en-avant
de l'histoire.
Il ne s'agit
pas pour les croyants de rattraper un coche il s'agit pour eux de tracer
cette route de l'en-avant,
par où devra passer le coche
Et quand,
pour se vouloir "actuel", un fleuve se coupe de sa source, il n'y a plus
de courant d'eau, et donc il
n'y a plus de fleuve, mais un ruisseau qui se dessèche en mare. Or on
trouve les sources sur les
sommets.
Autre image
: la coupe est haute ? Alors, il faut monter quand on veut y boire.
Cela dit,
que Dieu vous soit en aide.
"Dans ce
monde c'est la lumière naturelle qui est à l'image de la lumière divine.
Ainsi la
vision des objets n'est possible qu'à la lumière; celle-ci est-elle
faible l'œil distingue à peine les objets,
il les voit mieux à une lumière plus forte et enfin à la pleine lumière
du soleil il parvient à une
certaine perfection dans la vision. Il en est de même dans le monde
spirituel, où toute vision authentique
n'est possible qu'à la lumière divine et où celle-ci varie selon que
Dieu la donne avec plus ou
moins d'abondance. La foi est lumière, mais faible, et l'espérance est
lumière, mais encore imparfaite :
mais c'est dans la plénitude de l'Amour que la lumière atteint sa
perfection."
Hiéromoine
Sophrony du Mont Athos en 1952.
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